LE PERMIS DE CONDUIRE :
L’obtention du permis B constitue un atout essentiel pour le jeune volontaire martiniquais, dans la perspective de son insertion. En effet, une autonomie dans les déplacements accroît sa disponibilité, indispensable qualité dans la plupart des corps de métier.
Les volontaires du RSMA, sous statut militaire, relevant donc du cadre légal de formation, de délivrance et de conduite propre aux armées (arrêté du 22 avril 2008) sont ainsi présentés au permis. La formation est dispensée au sein du centre agréé du RSMA.
A ce titre, sauf échec au test préliminaire, inaptitude médicale ou dépistage positif aux stupéfiant et à l'alcool, les volontaires non titulaires du permis B sont systématiquement inscrits à une session de formation à la conduite de véhicules de tourisme, leur permettant d’aborder l’épreuve du permis de conduire dans les meilleures conditions après une formation intensive de 4 semaines.
LE BREVET DU SMA
Le Brevet du SMA valide l’acquisition de comportements (savoir-être et porter secours) favorables à l’intégration du citoyen dans la société, de compétences professionnelles (savoir-faire) et de connaissances générales (savoir) facilitant l’insertion professionnelle.
Le Brevet du SMA garantit ainsi l’acquisition de quatre modules :
- Savoir-être, sanctionné par l’attestation de formation citoyenne (AFC).
- Savoir-faire, sanctionné par l’attestation de formation professionnelle (AFP).
- Savoir lire, écrire, compter, sanctionné par l’obtention du certificat de formation générale (CFG) pour les volontaires n'ayant aucun diplôme.
- Savoir secourir, sanctionné par le certificat de Sauveteur Secouriste du Travail (SST).
En outre, en fonction des filières, les modules de formations professionnelles permettent l'obtentions d'habilitations, de certificats (CACES), de qualifications ou de titres professionnels directement utilisable dans le monde professionnel.
LA QUALIFICATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL (SST)
La formation au secourisme a pour objectif de rendre le volontaire capable de porter secours en toute circonstance, que ce soit lors de la vie courante, sur le lieu de travail ou même lors de la participation du régiment aux plans d’urgence ou de secours (ex : en cas de catastrophe naturelle touchant la Martinique).
Cette formation est sanctionnée par le certificat de sauveteur secouriste du travail (CSST) attribué par un moniteur aux premiers secours qualifié SST. La validation de cette formation conditionne l’obtention du CAPI.
Elle permet au titulaire de :
- Maîtriser la conduite à tenir et les gestes de premiers secours (mettre en sécurité la personne accidentée, réagir face à un saignement ou un étouffement, utiliser un défibrillateur…),
- Savoir qui et comment alerter dans l’entreprise ou à l’extérieur de l’entreprise,
- Repérer les situations dangereuses dans son entreprise et savoir à qui et comment relayer ces informations dans l’entreprise,
- Participer à la mise en œuvre d’actions de prévention et de protection.
De plus, la formation SST revêt un caractère obligatoire. En effet, le Code du travail (article R241.39) rend obligatoire la présence d’un membre du personnel ayant reçu l’instruction nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence, dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux et sur chaque chantier occupant 20 personnes au moins pendant plus de quinze jours et où sont effectués des travaux dangereux.
Conformément à l’arrêté du 5 décembre 2002, le titulaire du certificat SST à jour de ses recyclages a l’équivalence PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1).